Chroniques (façon) poétiques en Terre (que l'on se rend, si l'on veut) hospitalières, épisode 73

 

 

Hi,

 

 

 

Cuisine, rangement, lecture, devoirs, écriture... Rien de vraiment nouveau sous le soleil (et la pluie) de Dorrigo. Rien de vraiment nouveau, mais toujours, du Beau. Une éclaircie, un feu de cheminée, un sourire de Sophie, une bonne soupe mijotée, une nouvelle poésie, un moment partagé... Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux...

 

 

 

En espérant que vous aussi vous arrivez à vous satisfaire du nécessaire, pour vous sentir heureux et prospère,

 

 

 

Lol'Âme Comblée.

 

 

 

PS : Côté psycho-philosophie positive, à la recherche du sens, de la Joie, à la recherche de soi, je continue mes expérimentations. Petit exercice à tenter, si le coeur vous en dit : Imaginez, vous avez 85 ans, c'est votre anniversaire... Où êtes vous, avec qui, que faites-vous...? Dites moi tout ! Pas nécessairement à moi, en faites, mais, écrivez-le (au moins, pensez-le) pour vous. Intéressant pour (re)découvrir ce qui, pour nous, fait le sens de la vie... Et le remettre, en cas de nécessité, en haut de notre liste de priorités. Parce qu'on a beau croire qu'on sait - ce qu'on veut, ce qui est important -, qu'on ne risque pas de l'oublier ; parfois, pris dans les tourbillons du quotidien, on se perd en chemin...

 

Imaginons nous donc, de temps en temps, vieux ; non pour se faire des cheveux blancs prématurément, mais pour ne pas oublier de faire, dès maintenant, de notre mieux.

 

 

 

 

 

(E)S(p)oir...

 

 

 

C'est le soir,

 

Tout est noir

 

- Dans ton esprit, aussi.

 

Tu fais des "conneries",

 

Et puis c'est la nuit,

 

T'oublies.

 

 

 

Le jour se lève à nouveau,

 

Et, Oh!,

 

Tu t'aperçois

 

Qu't'es toujours là.

 

Un peu mal mais toujours là,

 

Et tu te dis qu'au fond... ça va.

 

Oui, tu fais reset

 

Dans ta tête,

 

Tu te reprends à y croire :

 

Il fait jour, plus noir,

 

Aujourd'hui pourrait bien être une fête

 

- Pourquoi pas?

 

 

 

C'est le soir,

 

Tout est noir

 

- Et puis c'est la nuit,

 

T'oublies.

 

Ou plutôt, tu choisis :

 

C'est le jour à nouveau, tu reconstruis.

 

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